Il importe en effet que la certification ne devienne pas une contrainte additionnelle dans l'accès de nos entreprises aux marchés publics. Cependant, je prétends qu'il nous faut progresser, sinon dans la certification, du moins dans la qualification, et associer la souveraineté des données à la cybersécurité. Dans les dispositifs existants, la notion de souveraineté des données reste encore trop peu mise en avant.
Une tendance simpliste tend à affirmer que la partie est perdue sur le terrain de la donnée personnelle et que l'Europe doit désormais s'attacher à remporter celle de la donnée professionnelle. Pour notre part, nous pensons que la seconde prolonge essentiellement la première. C'est pourquoi nous invitons à notre tour à ne pas nous avouer vaincus. L'éclairage de la certification et de la qualification offre un moyen efficace de promouvoir l'exigence de souveraineté des données.
En outre, je partage l'idée selon laquelle un important effort d'accompagnement des PME-TPE demeure à réaliser prioritairement. Nombreuses en France, elles connaissent souvent mal les solutions qui leur permettront d'accomplir leur transformation numérique.