À condition, toutefois, que ces talents que nous formons dans nos écoles et universités rejoignent effectivement les entreprises françaises et européennes. Tel n'est pas toujours le cas. Nous formons sans doute plus de talents que nous n'en employons. Des filières du numérique connaissent des situations de pénurie de compétences. Si elles veulent les attirer et retenir, nos entreprises doivent demeurer attractives. Nous nous confrontons à une situation que nous avons rencontrée quelques décennies en arrière dans le secteur financier, quand nos diplômés choisissaient volontiers de partir pour des banques étrangères.