Vous avez tous les deux fait part de la nécessité, pour les acheteurs, de prendre des risques. À cet égard, comment percevez-vous l'émergence de nouveaux outils numériques, comme la blockchain, et leur utilisation ? Faut-il que ces outils connaissent un temps d'acculturation long dans les sphères privées avant que le public ne s'en saisisse ? La sphère publique peut-elle au contraire s'en emparer dans leur phase émergente et en expérimenter les usages ? Comment l'État gère-t-il l'expérimentation et quel est le niveau de prise de risque acceptable selon vous ?