Les cadres de coopération possibles sont multiples. Des enjeux se mélangent, liés à la formation, à la mobilité des talents, aux programmes de recherche, sans parler des enjeux industriels relatifs aux plateformes technologiques. Même si tous sont liés, ils obéissent à des dynamiques subtilement différentes.
La dynamique qui porte l'informatique quantique peut-elle s'épanouir autrement que dans un cadre planifié ? Je ne crois pas trop à la pertinence de la notion de territoire par rapport à cette dynamique précise.
Cela étant, la notion de souveraineté numérique recouvre un tel nombre d'enjeux que les outils de coopération incluent de fait ceux que vous évoquez, dont certains sont d'ailleurs déjà en place. Ainsi, en matière de coopération transfrontalière, le centre Inria de Nancy a noué des partenariats avec d'autres acteurs de la recherche en Sarre, autour de la cybersécurité notamment.
Quoi qu'il en soit, il n'existe pas de recette unique concernant le numérique, où prévaut simplement un plan général supposant le recours à différents vecteurs d'action.