Parmi les menaces existantes, nous avons constaté l'existence d'une mode d'attaque sur les hôpitaux, pour ainsi dire. Ont-ils été attaqués en raison de la crise sanitaire, parce qu'ils possédaient des informations sensibles, ou parce qu'ils étaient faciles à attaquer ? Vous avez indiqué dans votre propos liminaire que la fréquence de circulation des virus était beaucoup plus importante aujourd'hui, d'un par jour à un par heure et un par seconde. S'agit-il d'abord d'attaques criminelles, ou d'attaques géopolitiques ? Quelles sont leurs proportions respectives ? Comment s'en prémunir en France et en Europe, en parvenant à distinguer ce qui est de nature criminelle de ce qui relève du géostratégique ?
Je prends l'exemple de l'attaque du Centre national de l'enseignement à distance (CNED) la semaine passée, attribuée aux Russes. Pourquoi effectuer une attaque en déni d'accès au service ? Quel est l'intérêt ? S'agit-il vraiment d'une attaque criminelle ? Aucune rançon n'a manifestement été demandée. À quoi servait l'attaque ?