Nous avons des objectifs mais certains sont des objectifs de moyens, dans le plan de relance, les réformes prioritaires et le programme budgétaire.
Dans le plan de relance, nous avons l'objectif d'accompagner 300 000 entreprises au titre de France Num d'ici le 31 décembre 2022. Cela ne comprend pas les objectifs de l'émission Connecte ta boîte pour laquelle nous avons de gros retours d'audience. Nous avons un impact assez massif lié à l'exposition. Nous avons par ailleurs traduit la vision qu'a France Num de la transformation numérique en indicateurs compatibles avec les indicateurs européens : la visibilité, la vente en ligne ou la transaction en ligne, la gestion.
Le chemin est malgré tout long et nous sommes probablement sur une accélération assez légère, dans une logique linéaire. Il faut attendre les résultats pour conclure. Je pense que l'accélération en pourcentage d'entreprises qui passent au numérique est plus complexe qu'en volume du côté des consommateurs où nous constatons une explosion des actes numériques
Nous insistons aussi toujours sur le fait qu'il s'agit d'une politique économique. C'est le résultat économique qui compte. L'important est l'avantage économique qu'en tire l'entreprise et le numérique n'est qu'un moyen. Il est fréquent que le sujet se détourne sur des chiffres. Les petites entreprises, notamment dans le secteur de l'hôtellerie, y sont très sensibles. Être sur un plateforme en se faisant capter 40 % de la valeur leur fait se poser des questions.
Pour nous, il reste important d'insister sur l'intérêt de l'activité économique. Le numérique n'est pas un but en soi mais un moyen au service de l'activité. Le programme Connecte ta boîte a été conçu ainsi, comme les témoignages et les actions liés à France Num. C'est la caractéristique de France Num et cela nous semble être le levier principal.
Il ne faut pas oublier que le numérique peut être perçu comme une charge par les entreprises. Les logiciels induisent une complexité et il faut resituer l'ensemble dans une politique économique.