La mise en place du télétravail a été laborieuse, car elle s'est déroulée sur la base de préconisations. Les choix n'ont pas été très clairs alors que dans certaines régions, telles que la région parisienne, l'intérêt sanitaire aurait pu conduire à imposer le télétravail.
Toutefois, le télétravail produit un impact à long terme : perte du collectif, isolement, etc. La difficulté réside dans la gestion du télétravail dans la durée. En outre, la représentation syndicale est complexifiée par la perte du collectif.
Enfin, des négociations d'accords étaient en cours et nous pouvions supposer que les employeurs avaient pris conscience d'un certain nombre de points. Pourtant, le ticket restaurant a dû faire l'objet de jurisprudences afin de déterminer les droits de chacun. Le télétravail est basé sur la confiance, mais il demeure essentiel que le salarié soit autorisé à discuter sereinement de son accompagnement.
Le télétravail comporte des aspects ergonomiques et de conditions de travail. Il est important de le mettre en œuvre dans de bonnes conditions, sachant que nous venons de subir les pires modalités du télétravail. Le télétravail nécessite non seulement un accompagnement dans la durée, mais également un accompagnement financier, qui doit être négocié et faire l'objet d'un accord. Nous sommes au cœur des discussions et nous constatons une certaine frilosité.
Quoi qu'il en soit, le télétravail se développera, y compris pour des emplois jugés initialement non télétravaillables. Finalement, avec de l'agilité, le télétravail a été ouvert à de nombreux emplois. Il convient dorénavant de lui construire un nouveau cadre plus réglementaire.