Peut-être pourrait-on commencer par expliquer la différence entre les logiciels propriétaires et open source. Nous devons tous nous demander à qui profite notre travail. Gmail propose une messagerie électronique gratuite, mais à quel prix ? Google revend nos données personnelles, privées. Certes, les outils marketing y gagnent en pertinence, mais les utilisateurs le payent.
Il n'y a rien de gratuit sur Internet. Un acteur du numérique proposant un service qu'il ne facture pas se rémunérera par un autre biais, de façon détournée. Une transaction sur une blockchain d'UNIRIS coûte moins de 20 centimes. Cette somme paye les mineurs qui la stockent et contribuent à sa validation. Aucun tiers n'intervient dans l'équation. Si tout le monde avait en tête que, selon la formule célèbre : « si c'est gratuit, c'est toi le produit », sans doute les risques de fuite des données des citoyens diminueraient-ils.