Pour ma part, je veux insister sur la réglementation à déployer afin de développer, ou de retrouver, la confiance dans les outils numériques. Cette démarche est indispensable pour passer d'une gouvernance humaine à une gouvernance numérique, qui est la condition sine qua non d'une démarche visant à fédérer les efforts réalisés dans les différents pays pour instituer une cohérence européenne.
Afin d'illustrer mon propos, je vais citer un exemple de gouvernance numérique : le cadenas vert apparaissant sur le site Internet de votre banque constitue non seulement un indicateur de votre confiance dans la banque, mais aussi un indicateur de votre confiance dans le certificat délivré par l'autorité compétente qui a audité la banque. En l'occurrence, l'intervention humaine est limitée à la délivrance du certificat, mais la confiance est ensuite assurée dans une gouvernance numérique.