Côté financier, la France est à la pointe. Notre avance, du point de vue de la réglementation, répond à une demande de notre écosystème, très engagé sur le sujet. C'est parce que nous l'avons mise au point plus tôt que nos partenaires européens que des acteurs de l'industrie blockchain ont pu se lancer dans l'échange de titres non cotés. Des expérimentations ont débuté bien avant le projet de régime européen en cours de négociation, qui ne verra de toute façon pas le jour avant l'an prochain. En réalité, les acteurs français que nous rencontrons régulièrement se disent satisfaits du positionnement de la France. Nous avons fait tout notre possible, compte tenu de la marge de manœuvre nationale dont nous disposions, pour leur permettre d'exercer confortablement leur activité. Le débat porte désormais sur les moyens à mobiliser afin d'avancer suffisamment vite au niveau européen pour ne pas nous laisser distancer par les États-Unis et l'Asie. Quoi qu'il en soit, la France n'a pas à rougir de sa position en Europe.