Nous ne la considérons que comme une technologie parmi d'autres. Elle présente toutefois des avantages, déjà évoqués par la DGT, tels que sa rapidité de déploiement, son caractère décentralisé et ouvert, qui permettent de régler des problèmes que d'autres solutions technologiques ne parvenaient pas toujours à résoudre. Elle autorise ainsi la gestion en commun de bases de données par des entreprises d'un même consortium.
Certaines blockchains publiques sous preuve de travail devront tout de même dépasser une partie de leurs limites actuelles pour que l'on assiste à un essor de leurs applications. Je songe en premier lieu à leur consommation énergétique.
D'autres enjeux, relevés par les scientifiques, concernent l'appropriation, par les différents systèmes blockchain, du Règlement général sur la protection des données (RGPD). Nous en revenons ainsi à des questions de souveraineté numérique, portant, entre autres, sur le lieu de stockage de l'information, et qui s'apparentent à celles que soulève le cloud.
L'écosystème, encore assez jeune, nécessite en résumé un accompagnement étroit, sans même parler du besoin de sensibiliser les différents acteurs.