Comment expliquez-vous que la pratique du numérique d'une partie des collégiens, malgré les dispositifs mis en place dès le primaire, confine au harcèlement ou relève d'un mésusage des réseaux sociaux ? Certains ne possèdent toujours pas les réflexes qu'ils devraient pourtant avoir acquis, aussi bien en position de victime que d'agresseur. Quel regard le ministère porte-t-il sur la situation ? Comment compte-t-il fournir, dès le primaire, bien au-delà de la simple sensibilisation aux fausses nouvelles, une sorte de mode d'emploi de ces comportements déviants ? Surtout, comment s'assurer que le message sera bien assimilé ? Des principes éthiques devront en effet guider nos concitoyens tout au long de leur vie d'adulte. Les aléas de la vie politique le démontrent assez. Autrement dit, quelles mesures prenez-vous pour préparer les élèves à l'avenir ?