Vous souhaitez adresser un questionnaire aux seuls députés de la XIVe législature non réélus, mais ne serait-il pas intéressant de viser également ceux des législatures précédentes ? On connaît les aléas de l'élection et les effets de l'alternance : par le passé, de nombreux députés ont été battus – parfois, avant d'être réélus. Il serait utile de les interroger.
De multiples réflexions ont déjà été menées sur le statut de l'élu local. Des actions ont été engagées en matière de formation, et les problèmes de financement ont déjà été abordés. Faut-il que les formations dont bénéficient les députés soient strictement liées à l'activité parlementaire ou, à l'instar de ce qui existe pour les élus locaux, doivent-elles être plus diversifiées ?
Il sera essentiel de faire des comparaisons internationales. Que se passe-t-il à l'étranger pour les anciens parlementaires et pour les élus locaux ?
Savons-nous combien de députés de l'actuelle législature poursuivent une activité professionnelle ? De quel type d'activité s'agit-il ? Est-il possible d'obtenir une photographie fidèle en la matière ? Nous devons non seulement dresser un bilan, mais aussi répondre à des attentes très diverses : la situation de celui qui a dû démissionner de façon sèche est, par exemple, différente de celle d'un membre d'une profession libérale.
Finalement, le fait d'avoir été député, constitue-t-il un atout professionnel ? Cette expérience peut-elle se « monétiser » ? Comment valoriser les acquis en termes de réseaux et de compétences – je pense, par exemple, à la capacité d'expression ? Comment renforcer les compétences acquises ?
L'un de nos objectifs est de limiter le nombre de mandats dans le temps afin de favoriser le renouvellement. Chacun doit pouvoir s'investir et en avoir envie. Pour cela, il faut qu'il considère que l'aventure est enrichissante, qu'elle est bien un atout, et qu'elle est aussi une chance pour de futurs employeurs.