Madame la présidente, comme exemple de reconversions réussies, vous avez cité les cas de deux anciens ministres. Ce n'est finalement pas tellement étonnant : la reconversion des anciens ministres est beaucoup plus facile que celle des députés, et les entreprises préfèrent cette carte de visite – disons que le carnet d'adresses d'un ministre est plus fourni. Il faudra que nous nous intéressions à ceux qui n'ont été « que » parlementaires.
Nous pourrions demander à la Haute Autorité si elle effectue un traitement statistique des données qui lui sont transmises. Elle ne nous communiquera pas d'informations personnelles, mais elle pourrait fournir des chiffres sur le nombre de députés qui conservent une activité. Il faudra ensuite distinguer, parmi les activités privées, celles qui relèvent de l'activité professionnelle – ce n'est pas le cas par exemple des gérants de société civile.