Nous n'avons envisagé pour l'instant que la situation de députés qui conserveraient un emploi salarié. Or notre assemblée, aujourd'hui, est sociologiquement plus variée qu'elle ne le fut. Elle compte un certain nombre de chefs d'entreprise, qui se retrouvent dans des situations abracadabrantesques : certains sont obligés de fermer leur entreprise. Nous ne sommes pourtant pas députés à vie ! Beaucoup sont déchirés par les préconisations de la Haute Autorité : les conflits d'intérêts semblent se loger n'importe où, dès lors que les députés ont des clients. La situation est très difficile, et vient contredire le souhait affiché d'une représentation parlementaire qui serait le juste reflet de la société...