Votre groupe de travail a trait au statut des députés, mais ces questions concernent tous les élus, au sens large. L'argument du recrutement qui pourrait s'assécher, nous l'entendons depuis longtemps pour les élections locales, notamment pour les communes. Or il n'en est rien. Reste que nous manquons de données objectives. La question est celle de la place que la société veut accorder à la politique et aux militants, au-delà des règles juridiques. Il ne faut cependant pas renoncer à l'exigence de probité, pour restaurer l'image des parlementaires auprès des Français, image injustement dégradée par des soupçons de corruption. En effet, les chiffres sont alarmants.
Nous saluons la dynamique instaurée au Parlement en faveur de la prévention des conflits d'intérêts, depuis le vote du projet de loi pour un État au service d'une société de confiance et la mise en place des groupes de travail. Nous suivons de très près cette évolution particulièrement intéressante.