. Il n'en est rien. Voilà une possibilité intéressante, mais efficace seulement si elle est connue. L'Assemblée doit proposer des formations, et faire en sorte que ces formations soient connues de tous. Que l'on soit député de la majorité ou de l'opposition, il est possible de consacrer une part de son temps personnel à une formation. Il s'agit simplement d'une question de priorités.
Le second point porte sur la valorisation des acquis de l'expérience (VAE), qui semble difficile à mettre en œuvre. Les députés doivent pouvoir faire un bilan de compétences. Un député devient extrêmement polyvalent, il s'ouvre à des sujets inconnus, aborde un grand nombre de sujets, mène des missions et écoute beaucoup. Cependant, quelle compétence réelle acquérons-nous ? Il est bon qu'un député puisse devenir avocat à la suite de son mandat, mais sommes-nous sûrs que tous les députés ont les compétences requises pour une telle profession ? Je pense qu'un député, en devenant avocat, offre avant tout son carnet d'adresses.