Je me dis que j'ai de la chance d'avoir l'âge que j'ai ! Le tableau décrit est inquiétant. Le fossé est immense entre ce que le public dit, ce que la presse écrit, ce que répandent les médias et la réalité. Il serait bon que des millions de Français vous entendent ! Certes il ne faut pas de privilèges, mais la mission de parlementaire est particulière, et il est légitime que nous ayons un statut particulier. L'erreur a été de ne pas l'affirmer clairement. Il revenait à nos présidents respectifs de le faire, et non à nous, députés de base. Lors des campagnes de presse contre les prétendus privilèges des parlementaires, il aurait fallu taper sur la table et dire une fois pour toutes ce que sont la réalité et la vérité. Cela n'a pas été fait, et l'opinion en vient à penser que les députés s'en mettent plein les poches et jouissent de nombreux privilèges.
Il est nécessaire de revenir au droit commun. De plus, les anciens députés, comme vous l'avez dit, ont besoin de se retrouver avec les nouveaux. Voilà qui est enrichissant pour les uns et les autres. Cependant, les nouveaux députés pensent tout savoir, ils incarnent le Nouveau Monde, ils n'ont pas besoin de l'expérience des anciens !
Monsieur Blessig, les anciens députés avaient droit à des billets de train gratuits, n'est-ce pas ?