Je siège au conseil syndical du PETR, où nous avons abordé cette question des freins. Bien des élus – qui participent au débat et sont très volontaires pour le photovoltaïque – le sont plus pour des considérations financières et fiscales que pour des considérations de transition énergétique. Souvent, j'ai vu à cette réunion des maires dire : « Nous avons des entraves pour la protection de la biodiversité, etc. ». Mais quand on creuse un peu, on s'aperçoit que ces communes qui ne s'en sortent plus s'engagent dans le projet photovoltaïque pour des considérations financières et non en raison d'une véritable adhésion à la transition énergétique. Ce n'est pas sans fausser parfois nos débats…
Quant à la question sur la biomasse et la production de combustible à partir de déchets et sur nos attentes vis-à-vis du CTE, nous espérons que ce partage d'expérience, notamment avec l'ADEME et les grands acteurs publics, nous permettra d'innover et d'investir vraiment. C'est pourquoi nous souhaitons maintenir une partie du territoire non neutralisée par du photovoltaïque, afin de pouvoir développer les activités industrielles qui découleraient du CTE.