Pour revenir sur la question de l'acceptabilité des projets, vous avez cité des projets en lien avec les énergies renouvelables, notamment l'électricité. Encore une fois, c'est une partie du sujet. Je pense que cette question d'acceptabilité est valable pour toute politique publique et pour toute politique d'aménagement. L'un des facteurs, c'est la compréhension du problème. Quand on a électrifié la France, personne ne s'est opposé à l'installation des pylônes électriques. Aujourd'hui, nous sommes habitués à voir ces pylônes. On avait conscience des enjeux et on savait ce que l'électricité allait pouvoir nous apporter.
Quand la France aura vraiment compris les enjeux qui sont devant nous d'un point de vue transition écologique et transition énergétique, l'acceptabilité des projets de méthanisation, par exemple, qui est une alternative au carburant fossile sera tout autre. On reboucle en fait sur cette question de former les gens et leur faire comprendre l'urgence du problème.