Je vais commencer par répondre à Mme Degois sur les moyens des agences. Évidemment, cette préconisation est élaborée parce qu'il y a un besoin perpétuel de connaissances nouvelles. Il y a une façon de regarder les choses que nous avons observées à l'EFSA, qui est de se dire que l'EFSA travaille sur la santé et la sécurité des aliments. Quand on regarde aujourd'hui le budget de l'EFSA et qu'on le rapporte au nombre de repas pris dans l'Union européenne, l'investissement est de l'ordre d'un centième d'euro par repas. Il y a encore de la marge pour dégager des budgets supplémentaires afin de supprimer les angles morts et travailler de manière plus itérative.
S'agissant du bien-être animal, afin de ne pas être trop long dans la mesure où le temps qui nous est imparti est très limité aujourd'hui, je vous invite à vous référer à ce qui est dans le rapport, qui est disponible en ligne. La grande idée est qu'aujourd'hui, grâce aux nouvelles technologies, il est possible dans certains cas de se passer de l'expérimentation animale.