Pour répondre à Jean-Luc Fugit : le rapport montre bien la nécessité de faire évoluer les modèles d'évaluation. Un nouveau modèle va apparaître, le suivi « post mise sur le marché ». Ce mode d'évaluation apporterait un éclairage particulièrement intéressant pour le glyphosate.
À propos du modèle allemand, il est difficile de répondre car nous n'avons pas auditionné le BFR allemand. Après un an d'investigations il fallait bien que l'on s'arrête un jour pour vous présenter les résultats.
S'agissant du biocontrôle, il existe aujourd'hui un référentiel qui est, il est vrai, complexe pour les nouveaux entrants. Cela est d'autant plus vrai que ceux-ci se retrouvent en face de firmes industrielles dont le chiffre d'affaires est bien plus important, et qui supportent par conséquent bien mieux les coûts fixes liés à l'évaluation des risques sanitaires et environnementaux.