Les discussions pour un plan de relance de l'économie européenne sont en cours à Bruxelles. Quels en seraient la forme et les instruments les plus efficaces ? Devrait-il être lié au cadre financier pluriannuel ? Ne craignez-vous pas que la relance à court terme prime sur les enjeux à long terme, à commencer par la transition écologique ?
Comment jugez-vous la réponse de l'Europe à la crise déclenchée par le coronavirus ? Plusieurs voix l'appellent à retrouver sa souveraineté industrielle. Celle-ci vous semble-t-elle possible et à quelles conditions, notamment au regard des règles de l'OMC ?
La conférence sur l'avenir de l'Europe a dû être reportée, comment voyez-vous l'avenir de l'Europe, au-delà de la crise sanitaire et de ce qu'elle a révélé ? Quelles évolutions vous semblent nécessaires pour l'Union, ses institutions et ses politiques ?
Il y a quelques années, vous citiez souvent Angela Merkel qui observait que l'Union représentait moins de 7 % de la population mondiale, mais 25 % de la puissance économique et 50 % des dépenses sociales. N'était-ce pas un discours narratif ? Le volet social est très important pour tous les États membres.