Lorsque l'Union européenne conclut des accords de libre-échange au plus mauvais moment, on est en droit de vous demander ainsi qu'à vos homologues européens quel est le projet agricole du territoire européen. Lorsque l'on sait qu'un virus nous vient une fois de plus de Chine, on est en droit de poser des normes sanitaires, environnementales et sociales beaucoup plus fortes. Il est de notre responsabilité de vous encourager à taper du poing sur la table pour que l'Union européenne ne parle plus d'exception agricole mais de réciprocité et qu'elle engage des accords de libre-échange avec des pays dont les règles sont communes aux nôtres. Il faut un projet alimentaire de territoire au niveau européen.