La souveraineté stratégique de la France suppose la mise en commun des efforts opérationnels et industriels des États membres au service d'une ambition partagée pour l'Europe. Une répartition duale et sectorielle mettant à contribution tous les États membres est à ce titre nécessaire. Il s'agirait de répartir sur l'ensemble du territoire européen chaque secteur de l'armement en deux grands pôles gérés de manière déconcentrée et concurrente par deux États. Cette vision s'appuie sur une conception inédite des principes de régulation de la concurrence intra-européenne et de la répartition des industriels au sein de l'Union. Quel regard portez-vous sur une telle éventualité ?
Durant la pandémie, la solidarité entre États européens a permis d'apporter des réponses fortes à des difficultés locales. Mais cette réponse s'est faite de façon bilatérale. Très présente dans l'après-pandémie, notamment via le plan Next Generation, l'Union ne s'est impliquée que tardivement dans la coordination des actions face au virus. Comment améliorer la capacité de réaction de l'Union face à des situations d'extrême urgence ?