Dans la droite ligne des propos de Michel Herbillon, il est indispensable d'exprimer notre solidarité vis-à-vis de deux États membres de l'Union européenne, Grèce et Chypre. J'estime nécessaire que l'ensemble des pays de l'Union européenne expriment cette solidarité et soient parfaitement persuadés de la nécessité d'établir un rapport de force avec la Turquie. Comme vous l'indiquez, il reste un chemin à parcourir.
La semaine prochaine, la Commission européenne présentera son pacte pour l'asile et l'immigration. Dans son discours, Mme Von der Leyen a annoncé qu'elle proposerait une nouvelle stratégie pour l'avenir de Schengen. Pouvez-vous apporter des précisions sur les positions et les propositions défendues par les autorités françaises ?
S'agissant de la gestion de la crise sanitaire et de la pandémie de COVID-19, quid de l'établissement de règles communes en matière de gestion de nos frontières ? Nous avons pu comprendre, même si nous nous en sommes un peu désolés, qu'une véritable divergence d'appréciation était survenue avec l'établissement de règles assez disparates lorsque cette pandémie a éclaté, avec l'impression d'une certaine cacophonie. Nous souhaitons désormais une reprise de convergence, de cohérence et d'unité dans la gestion, notamment des frontières nationales et extérieures.