Avant de répondre aux questions, je voudrais rappeler qu'après son discours de la Sorbonne en 2017, beaucoup d'experts ont estimé que les réformes proposées par le président Macron étaient impossibles. Or, grâce à un travail constant de la France, l'Europe a plus progressé en trois ans qu'en trois décennies. Il faut se féliciter de ce changement et saluer ces réussites. Par exemple, je lisais récemment dans le Financial Times que la politique commerciale européenne se rapprochait de plus en plus des positions françaises.
S'agissant du budget d' Erasmus +, la hausse est de 50 % en euros constants mais de 75 % en euros courants. Par ailleurs, ce budget ne comprend pas l'éventuelle contribution du Royaume-Uni, si celui-ci devait y participer.
Il est très difficile à ce stade d'anticiper l'évolution du PSR. Il augmente depuis que les ressources propres traditionnelles baissent. Or, les nouvelles ressources propres telles que la taxe sur les plastiques sont – on l'espère – vouées à disparaître. En outre, il faut tenir compte de l'autre paramètre qu'est la dépense. Compte tenu des exigences croissantes des citoyens européens vis-à-vis de l'Europe, il est naturel que ses ressources augmentent.
Je crois en ce qui me concerne que la coopération renforcée peut permettre de mettre en œuvre plus rapidement le Green deal, comme d'ailleurs d'avancer dans d'autres domaines comme la fiscalité. Par exemple, le travail franco-allemand sur l'impôt sur les sociétés a vocation à avoir un effet d'entraînement pour l'ACCIS.