Je profite de votre présence, Monsieur le ministre, pour m'inquiéter de la non-tenue des sessions du Parlement européen à Strasbourg depuis le début de la pandémie de Covid-19, puisque son retour attendu cette semaine n'a pas eu lieu. Vous sachant très engagé dans la défense de Strasbourg comme siège du Parlement européen, pourriez-vous nous présenter les actions en cours ?
Je confirme, par ailleurs, vos propos relatifs au maintien des déplacements transfrontaliers entre l'Allemagne et la France, qui ont clairement progressé par rapport à la fermeture de la frontière en mars dernier. Les frontaliers vous remercient pour votre action, car il est très important, y compris sur le plan symbolique, de ne pas refermer les frontières.
Nous pouvons saluer l'ambition du Conseil européen de porter la réduction des émissions de gaz à effet de serre à l'horizon de 2030. La mise en place d'une taxe contributive au carbone aux frontières a longtemps été défendue par la France. Ce dispositif envoie un signal fort, en démontrant l'ambition de l'Union européenne de taxer efficacement les émissions de CO2 sur les importations en provenance de pays producteurs ne s'inscrivant pas dans la lutte contre le dérèglement climatique, tout en lui rapportant de nouvelles recettes. Ses contours et son mécanisme juridique sont toutefois encore flous. Jugez-vous réalisable sa mise en application au plus tard le premier janvier 2023 ? Quelles sont les démarches prévues pour nous en assurer ?