Je souhaite rebondir sur votre article « L'Europe par-delà la Covid-19 ». Vous y évoquez l'histoire récente de l'Union européenne et vous y développez votre regard sur le monde actuel. Vous réaffirmez le caractère décisif de la puissance et de l'identité de notre continent. Vous indiquez « Aujourd'hui, on s'attend à ce que l'Europe agisse. On la critique lorsqu'elle ne fait pas ou peu ou tard ». Or il me semble que le défi du changement climatique est le point de basculement de notre histoire commune. Nous l'avons défini comme notre priorité, mais si le constat est ancien, nous avons récemment pris conscience de l'urgence et de l'action à mettre en œuvre.
Avez-vous ressenti, au dernier Conseil, une résolution suffisante pour instaurer un marché carbone efficace, un véritable mécanisme d'ajustement aux frontières et des politiques publiques d'investissement déterminantes ? Sur ce sujet climatique, incarnerons-nous une « puissance ferme, rapide et audible » ?