Premièrement, nous constatons que le mécanisme de conditionnalité des fonds, décidé en juillet dernier, peine à émerger face au respect de l'état de droit. La Commission a présenté, le 30 septembre dernier, un premier rapport, qui montre l'urgence des sujets relatifs à l'état de droit. Qu'en est-il des deux pays, qui menacent de bloquer le plan de relance et le cadre financier pluriannuel, notamment les ressources propres ?
Deuxièmement, le Président Erdogan souffle le chaud et le froid et envoie des signaux extrêmement inquiétants en reprenant ses activités d'exploration en Méditerranée orientale et en ne renonçant pas à ses ambitions territoriales et impériales. Nous le constatons par la place que prend la Turquie dans le confit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, au Haut-Karabagh, en Libye, en Syrie et en Chypre. Quelle est la stratégie européenne face à cette provocation turque persistante ? Les menaces de sanction européennes se concrétiseront-elles prochainement ? Quelle est la position que la France défend à ce sujet ?