Il y a un an et demi, nos collègues au Parlement européen prenaient leur fonction suite aux dernières élections européennes. Dans la Tribune du Président de la République, publiée début 2019, « Pour une Renaissance européenne », Emmanuel Macron faisait état de son projet pour l'Europe sociale de l'avenir et évoquait notamment, je note, « un bouclier social garantissant la même rémunération sur le même lieu de travail et un salaire minimum européen adapté à chaque pays et discuté chaque année collectivement ». Le Traité de Lisbonne indique que les mesures sociales de l'Union servent à renforcer la coopération entre États membres, et c'est dans cet esprit que la liste « Renaissance » disait vouloir créer un salaire minimum adapté à chaque pays européen.
Les choses avancent. Je ne peux m'empêcher de repenser au cynisme et à la désillusion de certains face à ce programme ambitieux de la France, à la fois au Conseil et au Parlement l'an dernier. À cet effet, pourriez-vous nous indiquer le rôle qu'a joué la France dans ce projet de directive européenne ?