Nous examinons cette proposition de directive en notre qualité de parlementaires nationaux, et ceci dans un contexte très particulier quand on sait que les suites du Conseil européen de Göteborg en ce qui concerne le socle européen des droits sociaux ont été relativement déceptives.
Au vu de la sensibilité de la présente directive, ne craignez-vous pas que certains pays notamment dans l'Europe de l'Est, concernés par des SMIC particulièrement bas, s'opposent à ce projet au nom du principe de subsidiarité ?
Nous avons tous conscience des contraintes politiques aujourd'hui à l'œuvre avec les pays d'Europe de l'Est en ce qui concerne le futur Cadre Financier Pluriannuel (CFP). N'est‑ce pas, selon vous, risquer de relancer le débat sur la concurrence sociale déloyale via cette directive en ce moment précis ou au contraire estimez-vous qu'il s'agit de l'instrument le plus adapté pour répondre à l'objectif, que nous partageons tous, d'une convergence sociale mais aussi fiscale et environnementale en Europe ?