Intervention de Aude Bono-Vandorme

Réunion du mercredi 24 mars 2021 à 16h15
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAude Bono-Vandorme :

Le gouvernement français n'avait pas hésité à critiquer le refus du projet de fusion entre Alstom et Siemens, dû à une décision de la commissaire en charge de la concurrence, arguant que les règles en vigueur empêchaient l'émergence de « champions européens » suffisamment puissants pour peser à l'échelle mondiale. Depuis, la présidente de la Commission européenne a prévu de revoir les règles de concurrence avec la volonté de trouver un nouvel équilibre entre ouverture et protection. Cet infléchissement du droit de la concurrence est, pour M. Thierry Breton, une condition sine qua non pour favoriser les entreprises européennes face à la concurrence étrangère et faire émerger une vingtaine d'écosystèmes industriels, comme l'automobile ou l'aéronautique.

Or, outre la commissaire européenne en charge de la concurrence, un certain nombre d'États membres, notamment les plus libéraux et les plus petits, ne voient pas cette perspective d'un bon œil.

Quelles sont, selon vous, les perspectives à court et moyen terme d'aboutir à une refondation des règles de la concurrence au sein de l'Union ? J'ai bien compris que la politique de concurrence doit intégrer les objectifs de la politique industrielle. Vaste programme !

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