Nous étions à peu près satisfaits des accords du Brexit concernant la pêche lors de leur signature, mais la situation actuelle nous inquiète profondément, malgré tous les efforts que vous-même et Annick Girardin faites pour sauver nos pêcheurs. Sur les 110 bateaux des Hauts-de-France, 23 seulement ont reçu leur licence et il semble que la Grande-Bretagne fasse tout pour revenir en arrière. Ainsi, elle conteste la méthodologie proposée par la Commission pour prouver l'antériorité de nos navires et exige que les navires de remplacement soient d'une capacité égale ou inférieure. Cette analyse, fortement contestable, n'est pas conforme à l'accord de commerce et de coopération. De surcroît, l'exigence d'une preuve de position, comme le système d'identification automatique (AIS) ou une carte électronique, est difficile à satisfaire pour les petits navires, la plupart ne disposant pas de tels outils. On a l'impression que la Grande-Bretagne freine des quatre fers pour protéger à tout prix ses eaux et ses marins pêcheurs. Ne pouvez-vous pas agiter le chiffon rouge et remettre ces accords sur une bonne voie ?