Intervention de Aude Bono-Vandorme

Réunion du mercredi 7 avril 2021 à 16h00
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAude Bono-Vandorme :

Le 27 mai 2020, suite à la crise de la Covid-19, la Commission européenne a proposé un plan de relance européen, baptisé « Next Generation EU ». Il a été approuvé par les Etats membres lors du Conseil européen du 21 juillet. Ce plan constitue un tournant dans l'histoire économique européenne. Fixé à 750 milliards d'euros, avec 360 milliards d'euros de prêts et 390 milliards d'euros de subventions, il est financé par une mutualisation des dettes des Etats membres. Il est accompagné d'un budget européen pluriannuel fixé à 1 074,3 milliards d'euros.

S'il paraît ambitieux, ce plan est la cible de nombreuses critiques lorsqu'on le compare aux plans de relance américain et japonais par exemple. Le président Biden a en effet débloqué 2 000 milliards de dollars pour investir immédiatement dans l'économie américaine, tandis que le Japon a engagé un plan de relance de 584 milliards d'euros pour une économie quatre fois plus petite que celle de l'Union.

De votre point de vue, l'Europe a-t-elle manqué d'ambition ? Pouvez-vous partager avec nous des éléments de comparaison permettant de rétablir la vérité sur la réalité de l'engagement global et massif des Etats membres ? De plus, vous avez abordé la question de la suspension du pacte de stabilité et de croissance et sa réforme éventuelle à long terme. Quelles sont les opinions qui vont s'affronter dans ce débat et cette réforme n'est-elle pas un vœu pieux ?

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