Intervention de Hubert Wulfranc

Réunion du mercredi 2 juin 2021 à 16h00
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc, rapporteur :

Ce que nous avons constaté lors des auditions, c'est que les conditions nécessaires à l'ouverture du marché ne sont pas réunies. Tant les consommateurs que les entreprises jugent qu'il y a une vraie défaillance de la qualité de service. Les entreprises nous ont dit que, malgré l'ouverture à la concurrence, rien n'avait en définitive changé pour qu'une vraie concurrence par les prix se fasse.

Par ailleurs, pour répondre à l'une des questions, les énergies renouvelables se sont développées au détriment du nucléaire. Certes, on peut souhaiter une évolution du mix énergétique vers plus d'énergies renouvelables mais le nucléaire est et restera le socle de notre indépendance énergétique. Il est aussi le socle sur lequel décarboner notre économie. Enfin, au niveau européen, le nucléaire français est la soupape de sécurité en cas de problèmes d'approvisionnement.

Dans les négociations sur l'ARENH, la crainte d'EDF est le niveau du rehaussement. On parle de passer à 48 euros. Aujourd'hui, selon EDF, cet objectif ne serait pas de nature à consolider l'avenir de l'entreprise. C'est un enjeu important.

Je souhaiterais également proposer un bilan à l'échelle européenne. Néanmoins, le plus important est de déterminer comment l'entreprise et ses salariés pourraient sortir de cette situation difficile, ce qui soulève la question de l'accès au service public de première nécessité que constitue l'énergie.

Nous avons une rupture idéologique majeure et le débat sur ce point devrait se poursuivre au sein de l'hémicycle.

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