Ces réunions sont très importantes pour arriver à des positions communes, au profit de l'Union européenne, malgré des positionnements différents. Nous avons déjà une coopération interparlementaire depuis 2019 assez poussée avec nos homologues du Bundestag, avec la mise en place de l'Assemblée parlementaire franco‑allemande qui doit nous permettre de mieux nous connaître. Je parle souvent de l'interculturalité : nous avons tous une histoire et une culture différentes qui créent des appréciations divergentes sur certains sujets. Mais de ces divergences peuvent aussi naître des solutions. La conférence sur l'avenir de l'Europe doit permettre de clarifier la pensée de chacun pour trouver des solutions aux défis qui nous sont posés.
Par ailleurs, le bon fonctionnement du marché unique est un moteur de la relance économique européenne et nous devons tout faire pour en identifier les obstacles. Ceux-ci peuvent parfois se trouver dans les zones transfrontalières où peuvent exister des barrières pour lesquelles nos concitoyens peuvent blâmer l'Union européenne mais qui sont en réalité de l'ordre du bilatéral. Enfin, se pose le sujet plus général de la disparité de nos systèmes fiscaux et sociaux, qui est probablement plus difficile à lever.