L'Europe est matière à réflexion, et c'est ce que vous évoquez à travers la question du « sentiment d'appartenance à l'Europe ». Votre mission intervient dans un moment décisif : face à la Covid-19 et au défi environnemental ; face à l'ambition chinoise et l'allié américain, l'Europe doit changer d'échelle.
Au cœur de cette crise, l'ampleur du plan de relance a permis de redonner un souffle au projet européen ; la rapidité de l'action et l'ampleur des fonds débloqués ont démontré la capacité de mobilisation des décideurs européens.
L'Europe est forte, certes, mais l'Europe se cherche. Dans ce contexte, la Présidence française de l'Union prévoit un travail autour de trois grandes notions :
– La relance tout d'abord implique la transformation de notre outil industriel en vue d'une Europe numérique et verte pourvoyeuse des emplois de demain et séduisante pour la génération future.
– La puissance passe par l'affirmation d'une stratégie ambitieuse pour donner à nos jeunes les clés d'une Europe souveraine.
– Enfin, l'appartenance fait référence à la réappropriation de l'outil politique européen pour que nos jeunes s'y projettent.
Je vous partage ainsi ma compréhension de la feuille de route française et je vous pose la question, notamment en vue de la Conférence sur l'avenir de l'Europe : quel message voulons-nous faire passer à notre jeunesse ? Je m'engage par ailleurs à faire deux réunions sur la Conférence de l'avenir de l'Europe au sein de ma circonscription.
La deuxième question est la suivante : à l'occasion de la présidence française, quelles solutions souhaitons-nous apporter à cette jeunesse ?