Je voudrais parler de l'écho que rencontre la question européenne auprès de notre jeunesse en France : l'abstention massive de dimanche dernier nous fait craindre le pire par rapport à ces réflexions sur la Conférence sur l'avenir de l'Europe.
J'aimerais savoir comment vous voyez l'articulation de vos propres travaux avec ceux de la Conférence sur l'avenir de l'Europe, puisqu'il y a une volonté au niveau de la présidence française future de s'enrichir des travaux sur la Conférence sur l'avenir de l'Europe. Dans ce cadre, associer la jeunesse française et plus largement la jeunesse européenne me semble particulièrement important. J'ai retenu les propositions de Mme chnapper sur les moyens permettant de développer Erasmus pour l'ensemble de notre jeunesse, afin que cette Europe ne soit pas seulement celle des élites.
Le deuxième point que je voudrais évoquer concerne les enjeux relatifs à la souveraineté européenne, associés à la question de la relance. La crise nous a montré l'importance pour l'Europe de travailler de manière unie. Il faut à ce titre souligner que la politique d'achats de vaccins en commun par l'Union européenne a été une excellente chose : elle a permis de vacciner tous les Européens indifféremment de leur appartenance à un pays grand ou petit, pauvre ou riche.
Comment, dans vos réflexions, prenez-vous en compte un élément qui semble indispensable, à savoir la relocalisation d'une partie de nos moyens industriels, notamment dans le domaine de la santé ? Quels moyens d'action et de réflexion allez-vous proposer dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne ?