Quelles initiatives concrètes la France entend-elle prendre pour relancer sa relation avec la Russie, dans l'esprit des conclusions du Conseil européen ?
En ce qui concerne la Task Force Takuba, et sans paraphraser le général de Gaulle – « la France n'est pas seule » –, vous avez fait allusion au soutien qu'allait nous apporter la Roumanie : la France est donc un peu moins seule. D'autres pays européens ont-ils annoncé un mouvement comparable ?
Certains de nos partenaires européens semblent souhaiter une véritable coopération entre l'Union et la Turquie. Cela suppose, du côté de la France, des assouplissements dans les échanges commerciaux ainsi qu'un apaisement des relations entre le président Macron et le président Erdoğan – apaisement qui paraît d'ailleurs avoir été engagé lors de conversations récentes. Cette évolution, nécessaire, est-elle envisageable à court terme ?
Il semble qu'un accord se profile entre la présidence du Conseil et le Parlement européen sur un système permettant d'attirer des travailleurs hautement qualifiés. Pouvez-vous nous préciser comment il est possible de garantir une harmonisation des conditions d'entrée et de séjour de ces travailleurs entre les États membres ?