L'un des objectifs fixés par l'Union européenne était de parvenir, à la fin de l'été, à une proportion de 70 % de la population vaccinée. Or, au 26 juin, 49 % de la population française avait reçu au moins une première injection, et notre pays se situe dans la moyenne de l'Union. Du reste, les écarts entre États vont de un à six : il y a 70 % de personnes vaccinées à Malte, contre 11,3 % en Bulgarie.
Comment, concrètement, accélérer la stratégie de vaccination pour tous – ce qui améliorera aussi la sécurité ? Comment assurer un approvisionnement efficace en vaccins ? Il importe de préparer l'avenir en investissant massivement dans la recherche publique et la mise au point de vaccins et de traitements efficaces, sans effets indésirables. Quelles dispositions comptez-vous prendre pour y parvenir ?
Le Conseil européen n'a pas évoqué les migrations économiques, question pour laquelle il n'existe aucun cadre commun. Il est nécessaire de procurer une aide aux communautés d'accueil. En l'espèce, la sécurité et la solidarité sont indissociables.
Comment la solidarité entre les États s'opère-t-elle pour accueillir les réfugiés ? Quelles sont les conditions posées au financement de l'aide aux pays recevant des réfugiés ? Quelles mesures l'Union européenne entend-elle prendre à l'égard des États tiers qui tentent d'instrumentaliser politiquement la question des migrants ? Quelle politique d'ampleur l'Union européenne souhaite-t-elle promouvoir pour assurer le développement économique des pays d'origine autour du bassin méditerranéen ?