Intervention de Aude Bono-Vandorme

Réunion du jeudi 23 septembre 2021 à 9h00
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAude Bono-Vandorme :

Si l'on en croit une enquête Eurobaromètre menée en octobre et novembre 2020, en pleine crise sanitaire, 92 % des Européens souhaitent que leur voix soit davantage prise en compte dans les décisions relatives à l'avenir de l'Europe. C'est l'objectif que se sont fixés la Conférence sur l'avenir de l'Europe, le Parlement européen, la Commission et le Conseil, en invitant tous les citoyens européens à partager leurs idées sur la façon dont l'Europe devrait redéfinir ses priorités et préparer le monde post-covid. Je sais, monsieur le secrétaire d'État, que vous êtes particulièrement attaché à cette initiative. Vous avez d'ailleurs décrit les actions que vous avez lancées dans ce cadre, notamment les dix-huit panels de citoyens régionaux. Sachez que les parlementaires ont la volonté de s'impliquer plus encore, partout en France.

Des lignes de force, en matière politique et sociale, commencent à émerger en France et ailleurs en Europe. Le groupe La République en marche accorde une attention particulière aux retours d'expérience et aux volontés exprimées par nos partenaires d'Europe du Nord. Monsieur le secrétaire d'État, pouvez-vous partager avec nous les conclusions du déplacement que vous avez fait en Suède et au Danemark avec la ministre du travail, Mme Élisabeth Borne, pour aborder les dossiers liés à l'Europe sociale que sont le salaire minimum, le statut des travailleurs des plateformes et la transparence sur les salaires ?

Permettez-moi de sortir du strict champ de notre audition pour vous interroger sur un fait d'actualité, qui concerne aussi, d'une certaine façon, les opinions publiques française et européenne. Pouvez-vous nous dire en toute franchise, comme vous avez l'habitude de le faire, votre sentiment sur la polémique relative au siège de membre permanent du Conseil de sécurité de la France ? À l'heure où notre pays interroge ses alliés sur leur volonté sincère de cheminer ensemble, j'ai été choquée de voir que des mensonges antifrançais les plus vils, diffusés par des tabloïds britanniques, étaient utilisés pour essayer de diviser notre pays.

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