Nous débutons ce matin nos commissions d'évaluation des politiques publiques (CEPP). L'organisation de ces CEPP diffère des années précédentes en raison du contexte très particulier dans lequel nous travaillons.
Nous avons voulu éviter un mode trop dégradé ou une annulation des travaux de ces commissions, ainsi qu'un débat surréaliste qui nous conduirait à aborder des sujets ne concernant en rien l'actualité.
Nous avons donc modifié la manière d'aborder les CEPP. Elles ne donneront pas lieu à l'audition des ministres. Après que les rapporteurs spéciaux auront présenté les conclusions de leurs travaux, le président et le rapporteur général interviendront. Ils seront ensuite suivis des orateurs de chaque groupe. À l'issue de la discussion générale, il sera possible de poser des questions aux rapporteurs spéciaux.
Concernant la séance publique, il n'y aura pas de propositions de résolutions. Le bureau de la commission a choisi de demander un débat sur les travaux d'évaluation qui seront présentés par les rapporteurs spéciaux en commission. Ce débat se tiendra mercredi 10 juin à 15 heures.
Les CEPP se différencient des années précédentes sur un autre point. Cette année, nous avons retenu un thème unique et transversal à l'ensemble des rapports. Ce thème est l'impact de la crise sanitaire en termes de mobilisation des crédits budgétaires et de déploiement des politiques publiques.
Cet exercice s'inscrit toujours dans une démarche d'évaluation. Il s'agit bien d'une approche des politiques publiques par l'efficience.
Après ce propos liminaire, nous débutons par la mission Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales. Nous poursuivrons par les missions relatives à la défense et nous conclurons la réunion de ce matin par les missions relatives aux affaires étrangères et européennes.