Je remarquerai que la crise actuelle, en réduisant fortement notre produit intérieur brut (PIB), nous permet d'atteindre sans effort budgétaire supplémentaire, la cible de 0,5 % du PIB consacré à l'aide au développement. Dans une telle situation, ne faudrait-il pas penser à une croissance en valeur absolue ?
En outre, quelles seront les conséquences budgétaires du moratoire que nous appliquons sur la dette des pays en développement ?
Par ailleurs, les contributions de la France à certaines organisations internationales devront-elles croître en 2020 ? Que va-t-il se passer concernant les compétences et la gouvernance de l'OMS ?
Nous pouvons nous féliciter que les opérations de rapatriement des 190 000 Français à l'étranger aient pu se dérouler dans de bonnes conditions, même si les délais n'ont pas toujours été au rendez-vous. Enfin, il me semble fondamental qu'un plan de soutien sanitaire et social soit envisagé en faveur des Français résidant à l'étranger et que les établissements rattachés à l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) bénéficient d'un plan d'aide d'urgence avec, peut-être, une avance de trésorerie et une revalorisation des aides à la scolarité.