Au moment où la France peut s'enorgueillir de son classement flatteur dans un certain nombre de palmarès internationaux mesurant le soft power ou la diplomatie d'influence, au moment où une pandémie mondiale rend plus que jamais nécessaire le multilatéralisme, l'analyse de l'exécution budgétaire 2019 de la mission Action extérieure de l'État nous interpelle.
La Cour des comptes constate en effet une baisse de 4,28 % à périmètre courant. À périmètre constant, les crédits de la mission diminuent de 5 %. Cette baisse, qui s'ajoute à celles des années précédentes, finira par avoir des conséquences irréversibles sur nos capacités diplomatiques.
En conséquence, je souhaiterais savoir si les conséquences de la crise sanitaire sur notre réseau diplomatique ont été estimées.