Beaucoup se focalisent sur le chiffre des 0,55 %, mais la future loi de programmation et le CICID de février 2018 ne fixent pas que des objectifs quantitatifs. Il s'agit également d'objectifs qualitatifs, en direction des pays prioritaires et via le don plutôt que le prêt, en faveur des secteurs sociaux. Peut-être faut-il raisonner aujourd'hui en valeur absolue et en qualité de notre aide. Or, les 1,2 milliard d'euros mobilisés dans le cadre de la crise du covid-19 sont des arbitrages et non des crédits additionnels. Cette absence d'effort supplémentaire en direction des pays les plus pauvres est-elle cohérente avec la priorité qu'il est prévu de leur accorder dans l'aide publique au développement ?