Vous allez auditionner le secrétariat général du Comité interministériel du handicap (CIH), qui est plus spécialement chargé de l'accessibilité. Pour l'Assemblée nationale, les flux de personnes concernées n'étant pas très importants, il me semble que l'accompagnement individualisé est la réponse la plus adaptée. La problématique n'est pas tout à fait la même que pour les lieux qui accueillent le grand public. À l'Assemblée nationale, c'est peut-être un peu plus facile à gérer dès l'accueil. Cela étant, on attend de tous les services publics qu'ils soient accessibles à tout le monde, ce qui suppose souvent des aménagements relativement coûteux. L'Assemblée nationale étant un bâtiment particulier, qui peut rendre plus complexe la réalisation de certains travaux comme la réfection complète d'un ascenseur, la meilleure solution peut consister à garder une aide humaine, qui permet à la personne d'accéder aux lieux où elle doit se rendre ainsi qu'aux outils de type traduction qui peuvent être mis en place.