Je m'associe aux remerciements adressés à Sylvain Waserman pour son souci de la concertation, fort appréciable sur de tels sujets.
La position du groupe UDI n'a pas varié, Jean-Christophe Lagarde l'a exprimée à plusieurs reprises. Nous souscrivons à l'exigence de souplesse afin de tirer les conclusions de ce qui s'est passé au printemps dernier. Nous pensons que la conférence des présidents est l'organe pertinent, du fait de sa représentativité et de sa réunion hebdomadaire.
Notre seul point de divergence, mais il est important, porte sur le fait que la majorité parlementaire décide toute seule des circonstances exceptionnelles. Ce que nous sommes en train de prévoir, c'est tout de même que les députés ne pourront pas être présents dans l'Assemblée nationale ! C'est pourquoi nous avons déposé deux amendements pour y remédier, l'un portant sur un mécanisme de majorité qualifiée, l'autre visant à accorder un droit de veto à deux présidents de groupe. En mars dernier, au plus fort de la crise, nous avons tous fait preuve de responsabilité. Je pense qu'il en serait de même dans toute situation exceptionnelle, et il nous semble nécessaire que les groupes d'opposition puissent faire entendre leur voix. C'est pourquoi le président de notre groupe s'était abstenu lors du vote sur le rapport. Nous espérons faire évoluer les choses sur ce point.
En revanche, nous nous félicitons de la clause de revoyure tous les quinze jours, disposition qui découle d'une initiative de Jean-Christophe Lagarde.
Nous avons trois questions à soumettre à M. le rapporteur.
D'abord, nous regrettons que la réflexion soit limitée aux périodes de crise. Par exemple, les députés ultramarins ont souvent du mal à participer à nos travaux. Ne serait-ce pas l'occasion de leur donner la possibilité de le faire plus facilement hors période de crise, ou en posant des questions au Gouvernement à distance ? Il me semble que les moyens techniques nous le permettraient.
Vous envisagez des lieux alternatifs au palais Bourbon. Avez-vous exploré des pistes en particulier ?
Enfin, s'agissant de la boîte à outils, seriez-vous prêt à ce que ceux-ci soient définis à l'issue d'un travail commun avec les représentants de tous les groupes ?