Je partage les propos tenus par mes collègues concernant tous nos soldats, où qu'ils se trouvent, ceux qui ont perdu la vie comme ceux qui sont blessés, ainsi que leurs familles.
La crise ukrainienne produit un effet contraire à celui qu'on imagine recherché par Vladimir Poutine : l'Alliance atlantique est sans doute plus soudée aujourd'hui qu'il y a un an ou deux. Les actions russes depuis 2014 ont conduit des États neutres comme la Suède ou la Finlande à intensifier leur coopération, même si leur adhésion n'est pas d'actualité. En outre, l'OTAN se recentre sur la défense de ses États membres.
Comment les prises de décision au sein de l'OTAN peuvent-elles être rendues compatibles avec l'idée d'une plus grande liberté d'action européenne ? Contre quel type d'agression l'Alliance atlantique est-elle censée nous défendre ? Ne devrait-on pas redéfinir l'article 5 du traité ?
Enfin, les actions dans le cyberespace sont partie intégrante de la guerre dite hybride : du point de vue de l'OTAN, ne faudrait-il pas qualifier ces cyberattaques ? Entrent-elles dans la catégorie des menaces et des actes couverts par l'article 5 ?