Intervention de Éric Diard

Réunion du mercredi 30 mars 2022 à 10h00
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Diard :

Pourquoi les gardiens n'ont-ils pas vu les images de vidéosurveillance et pourquoi aucun d'entre eux n'était présent dans la salle de sport ?

Lors de ma visite à la maison centrale d'Arles, j'ai constaté que la salle de surveillance comporte deux écrans divisés en neuf tuiles – de petits écrans – et que l'établissement compte 280 caméras. Vous m'avez également fait part de l'existence de trente scénarios, sur lesquels vous nous donnerez des précisions. Le poste de centralisation de l'information (PCI) se concentre en particulier sur les mouvements des détenus, les accès et les ateliers, le PIC du bâtiment A permettant d'accéder aux images de quarante-six caméras internes et de neuf caméras externes. Or, à l'heure du drame, une opération de maintenance aurait empêché les surveillants de visionner la salle de sport. Que s'est-il passé ?

Par ailleurs, selon la presse de ce jour, Elong Abé a comparu devant dix commissions pluridisciplinaires uniques entre le 17 octobre 2019 et le 24 janvier 2022. Pourquoi, malgré leurs recommandations, n'a-t-il jamais été en quartier d'évaluation de la radicalisation (QER) ?

Selon vous, Mme Puglierini, il serait auxi-sport depuis septembre 2021, or il l'aurait été depuis avril 2020. Qu'en est-il précisément ?

D'après les évaluations dont il a fait l'objet, Elong Abé serait dans la simulation, il parlait de religion, il s'était laissé pousser la barbe, il faisait l'éloge des talibans, il voulait mourir en héros et aller au paradis ! Ne sont-ce pas là autant de signaux forts ?

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